Grâce à l’intelligence collective et aux efforts de tous, les acteurs portuaires font face.

Les représentants des différentes composantes du GPMBC (maritime, portuaire, mareyage et services) ont tenu leur réunion régulière, par conférence audio, ce vendredi.

Il ressort des échanges que la priorité de tous a été la préservation de la santé des travailleurs, tant à Boulogne qu’à Calais.

Sur le plan économique, à Boulogne-sur-Mer, les spécificités liées à l’approvisionnement du marché des Grands et Moyennes Surfaces permettent à plusieurs acteurs d’amortir le choc de demande. Les filières traditionnelles (poissonneries) peuvent également répondre aux besoins qui perdurent. La situation est naturellement plus délicate pour les entreprises d’avantage orientées sur la Restauration et le Hors Foyer.

Les acteurs de la Pêche ont su s’organiser en coordination avec la Criée (bourse) et l’écorage (valorisation directe) pour rechercher des points d’équilibre entre offre et demande (ajustement des sorties des bateaux).

Au final, le Port de Boulogne consolide ses positions face à des places moyennes plus fragilisées. C’est la solidarité et l’intelligence collective qu’il faut noter et saluer.

Sur le Port de Calais, la situation des acteurs maritimes et portuaires est d’avantage impactée, car inscrite dans un paysage plus global.

Pour autant, même si les flux touristiques sont quasiment interrompus, les échanges de fret reculent fortement mais ne s’effondrent pas. Ils ressortent sur une baisse inférieure à 30% comparée à l’année 2019. Ce chiffre est à mettre en perspective de la ‘mise sous cocon’ de toute l’industrie non-alimentaire et augure d’une remontée dans les semaines à venir.

Les compagnies ont été contrainte d’adapter leurs offres, par une réduction du nombre de rotations et le recours au chômage partiel des équipes dédiées au Tourisme mais conservent les ressources pour une reprise.

Les autres métiers portuaires sont, quant à eux, tributaires des arrêts ou ralentissements des industriels emblématiques du secteur. Pour autant, toutes les procédures et matériels jugés nécessaires sont prêts pour la reprise des opérations, en sécurité.

Là aussi, les solidarités entre les acteurs, à travers les partages de moyens de protection, notamment, ont été appréciées.

Le Président du GMPBC, Jean-Louis Foissey a déclaré ‘les salariés et chefs d’entreprise peuvent être fiers et les efforts paieront pour le littoral’

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